Affichage des articles dont le libellé est signe. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est signe. Afficher tous les articles

dimanche 21 février 2021

Aphorismes du faux prophète

 Lorsque l'hideuse couleur de l'ego s'orne des reflets du doute, nul ne peut reconnaître un précieux électuaire du venin scripturaire.

 

Vil venin scripturaire, opium de la conscience qui se regarde naître.

 

Si tu brilles à l'extérieur, sois sombre en ton cœur.


Méfie-toi de ceux dont la haine est amour et le regard s'observe: ils vivent au sein des signes et tout leur est moyen.


Diable: conscience double. Les enfants de l'abîme sont tous de faux prophètes.

mardi 10 septembre 2019

Se lever encore

C'est toujours mon âme qui cherche à s'abolir, qui s'assomme par et pour le corps, afin que n'existe que lui, animal brut, mû par le seul instinct, inconscient, traversé d'une nature sans doute ni critique, élan absolu, mouvement pur.

À chaque fois, mon âme se tue et revient à la vie plus morose et neurasthénique qu'auparavant.

Mes nuits n'ont plus à voir avec le repos, j'y pleure, j'y meurs aussi doucement, comme traversé par un peloton de sabres tranquilles et méthodiques.

Je rêve de toi chaque nuit et ces rêves ont la teinte grise et sale des choses abîmées. Ces rencontres oniriques sont comme un mur qui s'écroule, une démolition ignoble qui figure ce qu'est mon cœur aujourd'hui privé de toi.

Peut-on accepter d'avoir perdu l'amour? Le substitut de mes mots est aujourd'hui plus que nécessaire. Il n'y a bien que cela qui me donne aujourd'hui la force de me lever encore.

Étrange comme mon amour vit hors du temps. Je suis à toi comme un objet oublié, le jouet d'enfance clôt dans une boîte au fond d'un vieux placard, et qui ne connaîtra jamais plus le toucher d'une main.

Quelque chose n'est pas terminé, ce quelque chose empêche mon sommeil, me prive de repos, sourde de mon corps, de mon âme, de tout ce que je suis et dégueule sur ma vie en ces tons de tristesse aride qui souillent mes aurores.

De quoi suis-je coupable pour que les choses fassent invariablement signe vers toi...

samedi 30 juin 2018

L'insondable signe

Émeraude.

Le mot est là, mais pas seulement. L'idée est bien là aussi. Diaprée, ondoyante et protéiforme lorsque la conscience veut s'en saisir. On ne se saisit jamais d'une idée. Elle est une différence, un décalage. L'idée est un vide qui recouvre l'indétermination, le temporel, c'est à dire le mouvant et le fluide. L'idée épouse au mieux la vie, contrairement à ce que trop pensent, en ne se rendant pas assez familier de leur relation à l'idée, et à l'idée même qu'ils ont de l'idée.

Émeraude, rubis, me voilà entraîné dans une polychromie qui se veut le reflet de l'intime soi: ultime espace vacant - ou non-espace -, où les choses et leur lieu ont le loisir de jaillir, d'apparaître.

Je me demande parfois, pourquoi les mots sortent de telle manière, à ce moment là, dans ce rythme particulier... Pourquoi, toujours, la conque humaine dispense sa musique autour d'elle, et fait de tout objet, l'instrument de son chant.

Le réel lui-même, serait-il l'Amour perdu, unité poursuivie et inachevable (autrement qu'en décès)? Le monde n'est-il pas la relation temporelle et musicale que nous entretenons avec ce grand Autre: rythme de nos cycles et notes de nos formes...?

L'humain, sur le palimpseste de l'espace-temps, écrit frénétiquement le récit de l'union impossible, et tout devient langage, la forme de toute chose un insondable signe.

samedi 16 septembre 2017

Deux couleurs suffisent

Parfois, je pense à toi très fort. À travers mes rideaux gris et rouges, qui filtrent ma vision du monde, et qui font se mouvoir avec légèreté cette fine pellicule chargée de matérialiser la frontière entre intérieur et extérieur. Mes songes sont comme ces rideaux légers, aériens, ballottés par les vents qui s'en vont et s'en viennent, dans une douce dérive où je réside avec tant de plaisir.

Deux couleurs pour voir le monde, et d'infinis nuances entre les deux. Deux couleurs pour sentir nos souvenirs, mosaïque d'instants objectivement communs, mais qui font ma vie et ses pus belles notes. Deux couleurs pour traverser le cours du temps tout en demeurant malgré tout entièrement présent. Rien ne différencie un souvenir d'un instant actuel. Et si j'avais tous les instants passés en mémoire, exactement tels que je les ai vécu alors, je pourrais les agencer dans un système de relation suffisamment complexe et en accord avec les lois qui constituent un monde: et tous ces souvenirs seraient la vérité présente, qui ondule comme des rideaux au vent.

Deux couleurs, qui parfois se confondent quand je pense à toi qui es si proche... Puisque tu es là, ici et maintenant... Comme un chatoiement diapré dans le frissonnement des feuilles au dehors, dans le balancement des branches aux courants aériens. Présence en filigrane que tout objet dessine. Tu es tellement tout pour moi, que tu es chaque chose: du brin d'herbe à la rose, des nuages paresseux au parfum des bruyères.

Deux couleurs pour les produire toute, deux valeurs pour accomplir le tout d'une expérience qui s'accroche à des mots. Et les mots sont alors l'expérience. Ils n'ont pas d'autre but, pas d'autre raison d'être que d'exister pour autre chose. Mes poèmes en prose sont la matérialité de mes sentiments et de mes sensations. Ils sont la transcription d'influx nerveux qui constituent un destin complet, une autre forme de partition, pour une même forme d'existence indicible et qui ne s'écrit pas. Avez-vous déjà vu un poète cesser d'écrire? Ne vous êtes-vous jamais demandé pourquoi malgré tant de réalisations, tant d'actes et de créations, l'humain continuait quand même son entreprise inlassable, comme s'il pouvait un jour la terminer, sans toutefois jamais le faire? Incomplétude essentielle de la vie, système jamais clos qui éclot sur l'ouvert. C'est bien cela exister, se projeter sur les choses et les êtres, pour se saisir de soi d'un seul tenant, comme on tiendrait dans sa main un trésor. C'est bien cela s'exprimer, se transfuser dans les signes pour produire la distance nécessaire à la vue, à la sensation de soi-même comme chose extérieurement réelle. Et tout ceci n'aboutit pas, et c'est tant mieux. Sinon nous n'aurions pas les chants de Maldoror, mais peut-être un seul chant, ou même une phrase, un simple signe ou pire encore. Nous n'aurions pas d'après-midi d'un faune, nous n'aurions pas tous ces fragments d'humains à se mettre sous les sens. Nous n'aurions pas tant de signes pour se définir et pour jouer à se saisir, en se sentant soi-même à travers la sensation de l'Autre.

Deux couleurs suffisent pour être heureux. C'est ce que je me dis quand je regarde au-dehors le monde qui bruisse, et ne parle que de toi et de la définition si belle que tu donnais parfois de cet homme dont tu partageais la vie. Cet homme assis là, dans la boîte où on l'a mis, et qui s'observe à travers les choses du dehors qui reflètent tes gestes et les moments de toi, qui eux trahissent son existence qui sans cesse lui échappe.

Et toi ma chère, quelle saveur de toi-même tu aimais tant par moi?
Quelles sont les deux couleurs qui dans leur union te peignent un monde où vivre?

dimanche 10 septembre 2017

Le chemin, la voie (version rimée)

J'ai réparé les cassures de rythmes que j'ai pu identifier et fait rimer ce qui ne rimait pas. Cela me semble procurer un plus grand sentiment d'achèvement. Cette version me convient mieux, et elle est plus respectueuse de la qualité du dessin. J'espère que ce sentiment sera partagé. Je laisse la version antérieure sur le blog toujours dans un souci de témoignage: la magie n'existe pas.



Je connais un chemin.
Je connais un chemin traversant chaque route.

je connais un chemin.
Moins qu'un chemin c'est plus une déroute.

Chemin de signes abscons que nul n'a bien tracé. Le point présent appelle le prochain comme une note annonce sa fin. Et roule roule ma musique qui ne sait où elle va. Tu traverses des montagnes si hautes que la neige en réchappe au trépas. On y peut lire, lorsque la lumière la fait reluire, l'histoire d'infinis univers, dont l'un n'est que réponse de l'avenir à l'injonction d'hier. Il paraît que si l'on chauffe toute cette éternité minérale, il en sort une musique des étoiles qui racontent leur enfer ardent, et qui du paradis forment les pétales...

Je connais un chemin par où tu es passé, qui porte tes odeurs et tes voeux exaucés. Je connais un chemin que je lis comme rien, comme ploie sous le vent la grand-cime des pins. Comme défile un temps sans penser à demain.

Je connais un chemin.
Petit sentier de chair vivante ramassé dans les signes figés d'une pensée mouvante. Petit serpent de terre où les seules racines nous accrochent à l'éther ou à la contingence d'unions trop éphémères. Mon chemin s'est pris dans tes reins, dans ton sourire et ta présence sans lendemain. Petit chemin qui sinue entre les monts de ton coeur et le creux de tes mains.

Je connais un chemin tout aussi loin que proche. À l'emprunter vous pourriez bien mourir d'une mort bien fantoche, qui vous laisserait là, dans l'hébétude d'une fin de chanson par trop semblable aux précoces moissons. Ses longs lacets vous font comme un instinct qui s'accroche à vos tripes, vous accolent à son rythme fait de souffrance et de joie, fait de moments banals qu'un regard qui l'est moins fait image d'épinal.

Je connais un chemin.

Il passe sous la mer et les vieux océans, il traverse en leur coeur chacun des éléments, et n'en garde qu'une trace, fidèle à son mouvement. Tout juste un sillon d'arabesques qui sont le signe de vrais sentiments. Air, feu, terre, eau, voici bien l'essence des choses, ou bien ne sont-ce que des anamorphoses?

Je connais un chemin.

Chemin ouaté, tissé dans les nuages, qui fait de chaque humain le songe d'un mirage. La parole des vents gonfle une certaine voile chargée de faire avancer le coeur jusqu'au prochain naufrage. Capitaine aérien sur l'océan céleste, le chemin se déleste et vous lâche, sans un phare et sans rien.

Je connais un chemin que l'on arpente yeux bandés, si l'on ouvre les yeux alors il disparaît; c'est ainsi que nul, jamais, n'a pu le contempler. C'est un chemin de temps plus que d'espace mais ce dernier s'étend dans la durée... C'est un chemin qui se joue d'une musique inventée, dessine la partition d'un solfège insensé. C'est un chemin de doutes, qui mêle au sein d'une même route une voie pour la haine une voie pour l'amour. C'est un chemin qui, plus qu'il ne parle, vous écoute. Il vous donne les réponses dés lors que vous les formulez.

Je connais un chemin...

Une voie sans fers mais un possible enfer. Une route pour et vers soi, pourvue d'un néant pour toit. Je connais un chemin où fantôment tes pas, pourtant j'y marche seul, jamais je ne t'y vois.

Je connais un chemin mais, combien de fois encore devrais-je perdre ma route..?


Dessin d'Amine Felk, texte de moi-même.

samedi 9 septembre 2017

Le chemin, la voie



Je connais un chemin.
Je connais un chemin traversant chaque route.

je connais un chemin.
Moins qu'un chemin c'est plus une déroute.

Chemin de signes abscons que nul n'a bien tracé. Le point présent appelle le prochain comme une note la suivante. Et roule roule ma musique qui ne sait où elle va. Tu traverses des montagnes si hautes que la neige est vraiment éternelle. On y peut lire, lorsque la lumière la fait reluire, l'histoire d'innombrables cosmos dont l'un n'est qu'une réponse à l'autre. Il paraît que si l'on chauffe toute cette éternité minérale, il en sort une musique des étoiles qui racontent leur enfer ardent qui sont la source des paradis...

Je connais un chemin par où tu es passé, qui porte tes odeurs et tes voeux exaucés. Je connais un chemin que je lis comme rien, comme ploie sous le vent la haute cime des pins, comme défile mon temps dénuée de l'ombre de vieux lendemains.

Je connais un chemin.

Petit sentier de chair vivante ramassé dans les signes figés d'une pensée mouvante. Petit serpent de terre où les seules racines nous accrochent à l'éther ou bien à la contingence de rencontres éphémères. Mon chemin s'est pris dans tes reins, dans ton sourire et ta présence sans lendemain. Petit chemin qui sinue entre les monts de ton coeur et au creux de tes mains.

Je connais un chemin tout aussi loin que proche. À l'emprunter vous pourriez bien mourir d'une mort foraine, qui vous laisserait là, dans l'hébétude d'une fin de chanson qu'on a coupée trop tôt. Ses longs lacets vous font comme un instinct qui s'accroche à vos tripes, vous accolent à son rythme fait de souffrance et de joie, fait de moments banals qu'un regard qui l'est moins mue en épiphanie.

Je connais un chemin.

Il passe sous la mer et les vieux océans, il traverse en leur coeur chacun des éléments, et n'en garde qu'une trace, fidèle à son mouvement. Tout juste un sillon d'arabesques qui sont le signe de vrais sentiments. Air, feu, terre, eau, voici bien l'essence des choses, du moins si vous restez sur le dos de ses mots.

Je connais un chemin.

Chemin ouaté, tissé dans les nuages, qui fait de chaque humain le songe léger d'un mirage. La parole des vents gonfle une certaine voile chargé de faire avancer le coeur jusqu'au prochain naufrage. Capitaine aérien sur l'océan céleste, le chemin se déleste et vous lâche, sans un phare et sans rien.

Je connais un chemin que l'on arpente yeux bandés, dès qu'on ouvre les yeux alors il disparaît; c'est ainsi que nul, jamais, n'a pu le contempler. C'est un chemin de temps plus que d'espace mais ce dernier s'étend dans la durée... C'est un chemin qu'on joue comme on ferait parler les dieux, un chemin qui dévoile ses secrets dans des langues inventées qu'on ne comprendra, probablement jamais. C'est un chemin de doutes, qui dans un feulement de haine vous effleure d'amour.  C'est un chemin qui ne vous dit pas où aller, mais qui vous suit, vous écoute. Il ne parle jamais de lui mais pourtant vous entend le raconter. Il vous donne les réponses dans l'instant même où vous les formulez.

Je connais un chemin...

Une voie sans fers mais pour d'aucuns l'enfer. Une voie d'étincelles qu'un regard féconde et allume en chandelle. Une route pour tous ceux qui s'élancent vers eux à travers tous les autres. Une déroute solitaire pour les agoraphiles, où les pierres et les choses sont autant de chemins au sein du chemin lui-même.

Je connais un chemin et pourtant, combien de fois encore devrais-je perdre ma route..?


Dessin d'Amine Felk, texte de moi-même.

mardi 22 août 2017

franchir l'horizon

Lorsque l'horizon que vous aviez peint sur les cieux indéterminés, où la vue se perd, devient une prison improductive et délétère, il est temps de le franchir alors.

Savoir sauter par-dessus les plans imaginaires, les frontières qui servaient à rêver, à se situer ou à mesurer sa trajectoire. Celui dont le but était d'abolir tous les buts finit par être pris dans son propre piège, car alors que lui reste-t-il? Maintenant que tu t'es désaisi de toutes choses, de tous projets, de toutes attaches, et qu'il ne reste que la nudité primal de ton présent, la poupe de ton existence au vent de l'indéterminé, offerte au réel qui ne s'en soucie guère: que vas-tu faire? Qu'est-ce qui va gonfler tes voiles et te porter au-devant de ton destin si ce n'est la létale inertie qui t'abandonnes là, à la monotonie d'une vitesse immuable qui devient alors immobilité? Avec quoi vas-tu remplir ton âme, qui bandera l'arc de ton désir?

Et si tu ne désires plus rien, alors comment désires-tu vivre encore?

Peut-être que le fait de n'être jamais d'accord avec toi-même te sauveras de cet état d'apathie mortifère. Tu es encore allé trop loin, dans l'absolu, toi, le relativiste. Comme s'il fallait toujours chercher ou tendre vers la limite de son rapport au monde. L'absolu est bien le fondement et le support du relativisme.

Il y a des gens pour qui les idées abstraites n'ont pas de réalité concrète, c'est pour cela qu'ils ne parviennent pas à les penser sans difficulté. Aucun référent ne correspond à ces signes. Il en a toujours été le contraire pour toi, et ce sont les idées les plus abstraites qui foment les images les plus claires au sein de ton esprit. Penser est une géométrie de l'âme, tu perçois les figures, tu conçois les dynamiques qui président à la métamorphose, tu observes les images se faisant, et le paysage de ton âme est une peinture de Kandinsky.

Tu as toujours voulu aller au bout de ces transformations. Lorsque tu méditais sur une figure, il te fallait impérativement en trouver les conditions de possibilité, l'origine, et contenir dans une formule (la fonction d'existence dirons-nous) la série de ses indéfinies instanciations.

L'imagination, cet "art caché dans les profondeurs de l'esprit" te permets d'être toute chose conçue, d'être tous les autres aussi, ce qui te laisses croire que tu peux dire aujourd'hui, avec une arrogance folle, que véritablement "j'ai tout été, rien ne vaut la peine"...

Mais si tu vis encore à ce jour, c'est que tu te connais un tant soit peu, tu t'es pris toi-même pour objet de contemplation depuis bien longtemps (dans les limites imposées à cet exercice), et tu sais qu'il te reste encore bien des écueils dans lesquels tomber, d'autres infinis à poursuivre et à épuiser de ton regard insatiable.

Déraisonnable. Être brisé par nature et a priori. Il te reste bien des infinis à contenir dans tes signes, et tu continues de chercher la phrase qui te donnera la clé et le symbole de l'infinité des infinis... Tel un enfant qui n'apprend pas de ses erreurs, non parce qu'il est stupide, mais parce que sa nature l'a fait ainsi - lui a donné quelques instincts utiles en temps normal mais en de moindres proportions -, tu poursuis ton achèvement sans t'apercevoir qu'une fois le but atteint, il te faudra impérativement devenir autre pour poursuivre le mouvement. Mais peut-être est-ce là ce que tu cherches au fond: le moyen de parvenir au bout de toi-même, de contenir en toi l'origine et la fin de ton être, afin d'être libéré d'une existence qui te pèse parfois comme un fardeau que les joies ne parviennent plus à alléger. Car alors, tu le sais, il te sera loisible de te reposer de toi...

Peut-être que vous, qui lisez ceci, tomberez un jour sur cette phrase qui pourra défaire le noeud d'une existence singulière; peut-être s'agira-t-il d'un texte, ou bien encore d'un seul mot qui, pris dans la toile d'un énoncé plus vaste, par contraste, prendra cette valeur de totalité achevant l'inachevable indéfinité...

La vie ne consiste-t-elle, pour les hommes, qu'à esthétiser la mort, à construire la fin qui rendra tout le reste supportable et sublime?