jeudi 28 février 2019

Un homme à la mer

J'embarque à bord d'une barrique imbriquée dans le bout d'émotions qu'est la grand-vie.
Bien sûr le bois craque et tous genres d'émotions viennent lécher les bords de mon navire,
Mais tout avance quand même, envers et contre tout, malgré la claque des embruns et les destins du piège.
Oh pardon! Les pièges du destin... Ma langue fourche et prend parfois les mauvais chemins.
Mais sur cet océan courbe, toutes les directions mènent à l'horizon
C'est à dire au présent qui se défait d'enfanter.

J'habite un grand carrefour d'où je surveille les futurs possibles
J'envoie des ombres de moi-même me conter l'indicible
Tandis que le flux mouvant du temps sans cesse prélève son impôt
Sous la forme de liens qui se défont, de vis qui se détachent, de fragments qui pourrissent, de pétales qu'on arrache.
Et le monde s'érige sur celui qui s'écroule.

J'habite un noeud de glyphes aux profusions sémantiques
J'y puise l'eau fraîche des nymphes qui arrose mon âme
Et donne à ma mélancolie la forme des poèmes
Où se déposent en alluvions mes larmes de bohème.

samedi 16 février 2019

T'es pas heureux

Je suis tombé là-dessus dans mes brouillons du blog, et je me dis qu'il est temps de publier tout ça. Et en prime je le lis de ma sublime voix portée par mon talent inégalable d'interprète...




On m'dit souvent:
"T'es pas heureux,
Tu devrais aller chez un psy.
C'est encore elle dans tes yeux
Fais un effort enfin guéris!"

Y parle de toi mon doux soleil
Comme si t'étais une maladie
Y a bien cette chanson pas si vieille
Qui bien ainsi te qualifie

Moi j'ai pas l'impression pourtant
D'être malade ou bien malsain
C'est pas le fruit d'un seul instant
Mais plutôt le coup du destin

Je t'aime encore, est-ce une faute?
Je souffre un peu, de temps à autre
Un peu à l'aube, et le midi
Et puis le soir jusqu'à la nuit.

Qui ne connaît mélancolie
Ne sait pas apprécier la vie
Toi qui prétend ne pas souffrir
Es-tu capable de sentir?

On m'dit souvent:
"T'es pas heureux,
Tu devrais aller chez un psy.
C'est encore elle dans tes yeux
Fais un effort enfin guéris!"

Pourtant pas besoin de guérir
Lorsque l'on peut encore sourire
Au passé bel et bien présent
Qui passe et va comme le vent

J'suis pas malade mais amoureux
J'ai partagé une âme à deux
Je t'ai imprimé sur mes yeux
Me suis pendu à tes cheveux

Et ma tristesse me rend heureux
N'en déplaise aux gens trop sûrs d'eux
Y a pas que tout blanc ou tout noir
Entre l'aurore et le vieux soir

Mais faut qu'j'arrête de ressasser
Tous les joyeux moments passés
Ça fait d'la poussière dans mes cieux
Et m'donne des larmes au fond des yeux

Content pour toi

J'ai retrouvé en farfouillant sur le blog ce brouillon que je n'avais jamais publié. C'était un projet de chanson mais je ne me souviens même plus pour accompagner quelle musique exactement... Je me dis que ça vaut le coup de le publier et surtout de le déclamer, à ma manière imparfaite.



Au fond...

C'est une question de bienséance
Il serait séant d'être heureux
Puis c'est probablement une chance
De ne plus pouvoir être amoureux

La mécanique de mon coeur est cassée
Mon amour s'arrime au passé
Tous mes sourires sont souvenirs
Une somme d'écho sans avenir

Je suis content pour toi
Enfin c'est évident
Te savoir à d'autres que moi
N'attise que mes bons sentiments

C'est une question de sincérité
Je préfère aux mensonges
Une cruelle vérité:
J'ai mal à chaque fois que j'y songe
À ton bonheur avec l'autre enculé

C'est ainsi, j'ai jamais su vouloir
J'ai toujours été incertain
C'est plus facile de ne plus te voir
Que rendre mon coeur tout terrain

Je suis content pour toi
Enfin c'est évident
Qu'un autre passe à travers toi
Me fait sourire de toutes mes dents

Abîme

Ce texte était censé, à la base, former les paroles d'une chanson pour une composition personnelle de guitare. Je l'ai écrit il y a quelques temps déjà, je ne me souviens plus exactement quand, et je suis retombé dessus un peu par hasard. Ça vaut le coup d'y apporter deux ou trois modifications pour une version 2.0. Si la qualité n'est pas folle, je considère qu'il a sa place ne serait-ce que pour témoigner du fait que je ne sais absolument pas écrire de chansons... C'est un exercice bien différent de ce que j'ai l'habitude de faire.



Dans le fond des verres
Il y a des étoiles qui dansent
Alors je siphonne l'éther
Et rentre dans ma transe

Ces jeunes là autour
Qui boivent après la mort du jour
Me rappellent ma jeunesse
Le voeu que chaque jour soit liesse

Mais le bonheur est une prison
Ce qui est descendu doit être remonté
Et tout l'ennui que nous brisons
Reste au matin bien amarré

J'ai jamais su être d'ici
Mais je renais dans un verre de whisky
Son goût me berce et sa voix familière
Fait voyager mon spleen à des années lumières

J'ai retrouvé mon origine
Dans le fond de l'abîme
À la lisière de tous les mondes
Où la souffrance enfin débonde

Mais si tu regardes l'abîme
L'abîme te sonde aussi
Il a saisi mon âme infime
Et doucement l'essuie

Je n'ai plus trop de souvenirs
Des nuits dansées sur cette crête
Ma mémoire muette
S'échoue atone sur l'avenir

Je ne veux plus voir venir
Les lendemains d'ennui
Je vide l'élixir
Et souffle mes bougies

mercredi 13 février 2019

Spectres



Partout les spectres de mon moi mortel
Au creux des rouilles éternelles
Des noeuds de mes lettres altières
Et l'air du vent qui vient d'hier

L'existence est passée
Je danse dès à présent
Dans la galaxie sans volets
D'un néant essoufflé

Et mon silence est la matière
Des rêves sans substance
Vous méritez mes frères
Ma sublime souffrance

Le spectre de mon sang
Sur les vaisseaux sans âge
Où murmure incessant
Ce long faisceau d'images

Vois c'est la forme du mirage
Dans la veine infusée
Ma mélopée sans âge
Encore jamais usée

Partout les spectres de mes voluptés
Les traces encore fumantes
Comme un bol de thé
De ma lueur filante

Je suis ailleurs, là-bas, à côté
Dans la distance incommensurable
Une forme à volonté gonflable
Je suis d'ailleurs et l'ai toujours été

J'occupe place dans ton cœur
Enceinte où je soumets la peur
Et ton vertige encore je hante
Lorsque tu dévales la pente

Une part de mon esprit
Au creux des larmes et des cris
Quand de tes fins stylos
Tu fais le tour de mon halo

Ô douce fée
Mon sillon contralto

Encore un plaisir qui jaillit
Tes soupirs sont les trains
Qui traversent ma ville
En flamme où vif oscille

Le fantôme de l'amour
La sève enfuie du jour
Je suis la fleur des îles
Qu'a fauché la faucille

lundi 11 février 2019

L'oeuvre universelle

Si je pouvais connaître la date de ma mort, je pourrais avoir peur du grand et terrible monstre, celui qui sort tous les procrastinateurs de leur schéma délétère. Celui qui fait des gens de mon espèce des huîtres qui poliraient leur perle pour l'éternité si celle-ci leur était promise. Retarder au maximum, afin de produire l'oeuvre la plus aboutie qui soit, la plus délicatement et passionnément ciselée. Le temps apporte la croissance, et les fruits mûrissent à l'abri, nourris de la sève des jours qui déversent sur les feuilles la lumière qui est bue, transformée, et distribuée aux extrémités de l'être, là où l'autre peut y prendre sa part.

Attendre, patiemment, et grandir en soi, aiguiser cette lucidité acérée, faire de sa conscience une arête affûtée prête à couper le vide.

Mais je ne connais pas la date de ma mort, aussi le monstre qui s'en vient nous pousser à l'action, celui qui nous met le couteau sous la gorge et nous impose son exaction, celui-là ne vient jamais. Et peut-être partirais-je, avec tous ces fruits en moi au jus si frais et nourrissant, ivre du muscat des mes raisins pourris et fermentés, tous ces enfants que j'ai laissé mourir en moi d'une vieillesse prématurée. Je danse ivre sur l'instant qui glisse, et j'ourdis dans mon fond les pilules qui défont les mondes.

Qu'on me pardonne, au fond j'aurais volé tant de secondes à l'univers, et chaque unité d'expérience forme la touche du piano de mon âme, sur lequel je compose des mélopées mineures invoquant les mystères enfouis dans les trous noirs, et les dimensions parallèles qu'on ne vivra jamais.

Je me prépare pour le grand soir sublime.

J'attends la date de ma mort prochaine et, alors, au crépuscule je ferai bourgeonner mes branches élancées, j'engorgerai de sucre les fruits multicolores illuminant la nuit. Je ferais de cette absence du dernier soleil une nouvelle journée dont je serai la source. Et toutes les âmes de ma galaxie pourront s'abreuver du concentré de mon rythme, et l'hymne dense coulera dans les veines, alimentera les gestes et sera le prélude à l'oeuvre universelle.

La question des croyances

Il y a des gens qui passent leur vie à chercher ce pour quoi ils sont au monde. La Grande raison, le sens de leur vie. Je me suis longtemps demandé si l'on pouvait être dépourvu d'une telle chose, jeté dans le monde, là, comme ça, tel quel, dans toute l'absurdité d'une existence sans finalité. Dans la grande famille des ratés, il existe deux espèces différentes: ceux qui ne sont fait pour rien, qui n'ont développé aucun talent parce qu'il n'ont pas d'amour particulier pour une activité déterminée; et ceux qui ont visiblement un certain talent pour un peu tout et n'importe quoi, ceux qui pourraient presque tout réussir, plus ou moins. Je ne sais pas si l'un de ces deux sorts est plus enviable que l'autre. Probablement que l'un produit une frustration insupportable quand l'autre suscite une profonde dévalorisation de soi, un total désespoir.

Je crois que le problème, dans les deux cas, c'est ce que nous croyons. La question de savoir quelle(s) croyance(s) nous acceptons d'intégrer. Car celui qui ne croit pas que l'homme ait une raison d'être sur terre, autre que la fiction qu'il s'invente pour supporter de vivre, alors celui-là est peut-être moins enclin au désespoir et à la frustration. Il peut être indifférent aux injonctions des morales, il cherche son plaisir et s'y consume pleinement. C'est peut-être là sa véritable vertu, au sens grec du terme. Notons que cet homme croit en quelque chose, il croit qu'il n'y a pas de sens à la vie. Si jamais il vient à en douter, les ennuis commenceront: l'espoir fera son apparition, d'abord timidement, puis avec plus d'insistance. Il fera de l'homme un pantin, quêtant partout sa grande révélation, la réponse à la question que pose son existence. Cet homme là est incapable de voir le réel - c'est à dire dans les limitations inhérentes à l'humain: de manière négative, comme une chose qui toujours échappe aux déterminations. Il ne verra partout qu'un monde qui répondra, docilement, à l'injonction de son espoir maladif, chaque objet deviendra un moyen de répondre à sa soif de transcendance. En contrepartie de la violence qu'il imposera au réel par cet appauvrissement ontologique, il habitera un monde stable et déterminé, où les valeurs sont fixées une fois pour toutes, où chaque chose a sa place dans la grammaire universelle qui tisse le récit de sa croyance. Celui qui cherche quelque chose sait toujours d'avance ce qu'il recherche, il n'en est simplement pas conscient et la mémoire ne lui reviendra qu'au jour de la révélation. Platon avait une doctrine de la connaissance pertinente et qui donne à réfléchir. Connaître quelque chose semble bel et bien s'apparenter à un resouvenir, car alors pourquoi serions-nous frappé, face à une vérité nouvellement découverte, comme si nous étions là face à quelque chose qui nous était auparavant étranger, et qui d'un coup devient familier, évident?

Mais, ceux qui doutent réellement et s'aperçoivent bien qu'aucune connaissance apodictique ne peut être atteinte sans un critère absolu - or ce critère puisqu'il est absolu ne peut être déduit, il faut qu'il soit posé en tant que principe, par un acte arbitraire de croyance initiale, comme le sont les axiomes -, ceux-là donc tracent leur déroute dans une modalité sentimentale bien différente, le monde qu'ils habitent est mouvant et comme informe. Nous pourrions dire que ces hommes habitent un monde métamorphe où aucune délibération cohérente ne peut avoir lieu, pour la simple et bonne raison que la délibération est pareille à un calcul, elle requiert des unités, c'est à dire des valeurs, fixées, qui serviront à pondérer. Or si le monde change sans cesse et que ces hommes ne donnent jamais leur plein assentiment à un quelconque principe, cela veut dire qu'il leur faut ériger une science qui ne repose sur aucune axiomatique. Cela est une antilogie pure et simple.

Certains sceptiques de l'antiquité, confrontés à ce cruel dilemme, ont préconisé de suivre l'axiologie de la culture dans laquelle on évolue, d'en emprunter les valeurs afin d'agir de concert avec la société dont on est issu. Pourtant, l'adoption d'une telle attitude est problématique et contradictoire puisqu'elle suppose d'accepter l'idée qu'il n'y a rien à perdre dans la posture sceptique qui est la leur, et qu'il est plus commode, plus enviable, d'emprunter les valeurs propres à un système de croyance séculaire. Mais selon quel critère est-il possible de poser une telle affirmation? Et si, faisant cela, ces hommes introduisaient la croyance théorique à partir de la nécessité pratique? Tout acte ou plus particulièrement toute décision est adossée à une axiologie théorique qui vise à produire des valeurs essentielles au processus délibératif. Pour vous en convaincre il me suffit de vous inviter à répondre à la question suivante: vous vous trouvez à un carrefour d'où partent deux routes, l'une mène à une vie de richesse et de confort matériel dénuée toutefois d'appétence intellectuelle et de passions, l'autre à une vie ascétique mais emplie de spiritualité et d'amour. Comment pourriez-vous choisir si vous n'aviez pas au préalable, dans votre représentation du monde, une échelle de valeur pouvant s'appliquer aux différentes situations mentionnées? Vous seriez incapable de délibérer parce qu'il n'y aurait précisément rien à comparer, il n'y aurait que deux singularités impossibles à quantifier et donc à subsumer sous un étalon de mesure.

Ainsi, ceux, parmi les sceptiques, qui préconisent de suivre les traditions et coutumes de leur siècle sont précisément à ce carrefour. Deux routes s'offrent à eux: l'une qui mène à une vie dont les actes se conforment à la morale en vigueur, l'autre qui demeure indéterminée, chaotique et irrationnelle. Ils opèrent un choix et par là acceptent un système de valeurs, dès lors ils ont quitté l'habit du sceptique. Ils croient en quelque chose. Leur critère pratique (mais qui est donc une théorie sur laquelle va s'adosser leur éthique) est le fait que l'indécision et la marginalité est invivable et qu'il faut, pour vivre, entrer dans un système de croyance.

Il n'y a aucun sceptique absolu, c'est à dire que nous pouvons quitter sans cesse un système de croyance pour un autre, mais nous ne nous trouvons à aucun moment en dehors de tout système. Si une telle chose arrivait, la vie cesserait alors assez naturellement puisque aucune délibération ne pourrait être en mesure de s'opérer ce qui mènerait à une mort certaine. Le sceptique croit en ses sensations, les sens lui sont axiomes. Mais dire cela c'est ne rien dire autre qu'un non sens. Les axiomes sont théoriques, ils servent une science et donc une représentation. La vie consciente, parsemée de délibérations, est contrainte de cartographier l'expérience afin d'opérer des choix. Celui que fait le sceptique antique, à savoir préférer la vie conformiste à la mort chaotique par exemple est le produit d'une axiologie abstraite.

Ce que j'essaie de pointer du doigt à travers cette longue ratiocination, c'est que précisément la vie ne tolère pas le scepticisme. Autrement dit cette philosophie, comme le concept même de connaissance, est un concept paralogique. Il est indémontrable, dans le système épistémologique qui est le nôtre, qu'une connaissance soit possible et il est tout autant indémontrable qu'un véritable scepticisme soit loisible. Cette doctrine est pareille au concept de néant, on peut en parler mais jamais la vivre, car lorsqu'on est en son coeur, elle ronge ses propres fondements, sa possibilité même d'existence. Les sceptiques effectifs sont donc les enfants de la métamorphose, leur existence est transmondaine, ils sont en réalité en transit entre les mondes, ce sont des nomades existentiels.

Le nomade, s'il jouit d'une certaine forme de liberté - notons aussi que le nomade est écologique car il n'épuise pas la terre où il séjourne temporairement - est néanmoins sans logis et sans assurance. Il doit faire sans cesse confiance au réel duquel il est à la merci. Le nomade n'a pas d'assurance, pas de réserve en cas de pénurie, pas de défense contre le monde où il se tient. Sa seule force est sa liberté, sa possibilité de vivre hors de la Cité, fragilement, et peut-être douloureusement aussi, mais en côtoyant la périodique volupté des vertiges libertaires.

La grande question, la question centrale, et peut-être la seule vraie question qu'une philosophie lucide doit se poser, c'est la question des croyances. Il y a en la matière, un chantier si vaste et tant illimité.

dimanche 10 février 2019

Message à caractère informatif

Moins de publications ces derniers temps.

Je me concentre sur un petit projet de roman, sobrement intitulé Damnit Crocket. Je laisse figurer les premiers chapitres, bien qu'à l'état de premier jet. Après relecture, je me rends compte de la somme considérable de fautes d'inattention, de maladresses dans la formulation, voire de mauvais calculs dans la structuration du récit. J'arrête donc de publier ce travail en cours.

Je vais essayer de polir un peu tout ça, d'explorer le processus d'écriture d'un roman, et dès lors que j'aurai des chapitres à peu près satisfaisants, je les publierais probablement. Toutefois, j'hésite à mettre l'intégralité du roman (si jamais un jour je parviens à le vomir dans son intégralité) parce qu'au fur et à mesure de l'écriture, je me rends compte de l'impossibilité d'aborder le roman de la même manière que la poésie - du moins de celle que j'ai d'aborder cette dernière, c'est à dire: premier jet, libération spontanée d'un seul tenant dans un genre de littérature calligraphique. Je m'aperçois qu'il y aura certainement de gros besoins de refonte et que poster l'histoire au cours de son écriture n'est peut-être pas vraiment judicieux... Bref je vais réfléchir à tout ça, mais pour le moment je cesse la publication de cette histoire.

Ceci était un message à caractère informatif. C'était vraiment très intéressant.