Ce texte était censé, à la base, former les paroles d'une chanson pour une composition personnelle de guitare. Je l'ai écrit il y a quelques temps déjà, je ne me souviens plus exactement quand, et je suis retombé dessus un peu par hasard. Ça vaut le coup d'y apporter deux ou trois modifications pour une version 2.0. Si la qualité n'est pas folle, je considère qu'il a sa place ne serait-ce que pour témoigner du fait que je ne sais absolument pas écrire de chansons... C'est un exercice bien différent de ce que j'ai l'habitude de faire.
Dans le fond des verres
Il y a des étoiles qui dansent
Alors je siphonne l'éther
Et rentre dans ma transe
Ces jeunes là autour
Qui boivent après la mort du jour
Me rappellent ma jeunesse
Le voeu que chaque jour soit liesse
Mais le bonheur est une prison
Ce qui est descendu doit être remonté
Et tout l'ennui que nous brisons
Reste au matin bien amarré
J'ai jamais su être d'ici
Mais je renais dans un verre de whisky
Son goût me berce et sa voix familière
Fait voyager mon spleen à des années lumières
J'ai retrouvé mon origine
Dans le fond de l'abîme
À la lisière de tous les mondes
Où la souffrance enfin débonde
Mais si tu regardes l'abîme
L'abîme te sonde aussi
Il a saisi mon âme infime
Et doucement l'essuie
Je n'ai plus trop de souvenirs
Des nuits dansées sur cette crête
Ma mémoire muette
S'échoue atone sur l'avenir
Je ne veux plus voir venir
Les lendemains d'ennui
Je vide l'élixir
Et souffle mes bougies
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire