vendredi 22 janvier 2010

Ma petite vie

Le Vendredi, par les temps qui courent, c'est mon jour de repos.

Le jour où je me laisse aller, pas d'entraînement, je sors du boulot et brise la routine, j'enchaîne directement sur le plaisir, sur l'imprévu, cette figure de Dieu.

Dans ma petite vie, ma belle routine, je laisse un blanc qu'il faut remplir. J'invite les gens à le faire, à me combler, à me grandir. Les gens sont des peintres mais ne le savent pas. Chacun peint sur l'âme de son voisin un peu de ce qu'il y voit. Les gens sont des boîtes, on y met bien un peu ce qu'on y veut mettre.

Dans ma vie, j'ai toujours été rigide. J'essaye de changer cela, mais pas complètement: comme on assouplirait une certaine rigidité, sans la détruire. Il faut marier ce que l'on est à ce que l'on voudrait être il me semble et non pas divorcer.

Dans ma petite vie, tout me sourit alors ça va. Je ne me force pas, j'ai tout choisi, j'ai tout ce que je veux. Je ne fais rien qui me soit imposé (ou si peu de choses), et ça fonctionne quand même. j'arrive à faire fonctionner mon insoumission, mon chaos, au sein même de l'ordre, de l'imposé.

C'est marrant, avec ma petite vie j'ai l'impression de tout casser partout où je vais. Mais de l'intérieur et sans détruire. Comme si tout d'un coup un chat accouchait d'un chien mais sans douleur, sans accro. La chose se fait naturellement, puis on regarde le résultat un peu troublé. On se dit que si c'est, c'est que ça doit être possible. Je ne fais rien comme il faut et ça fonctionne, dieu merci.

J'aime qu'on me dise que ce que je raconte n'est qu'une utopie. Haha, je me gausse. Les gens détournent les yeux des utopies et mon grand jeu c'est de les leur mettre en pleine face, paf directement dans le champ de vision!

C'est Vendredi, mon jour de repos: je ne vais pas lire, pas faire de sport, je suis blessé, je vais dépenser de l'argent au resto ce soir avec mon ami. C'est Vendredi et j'aime ma vie, je fais ce que je veux!

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