La honte des bêtises passées face au sourire du présent
Les nuits trop longues jetées face au futur qui nous ment
Les dents jaunies par les couleuvres avalées
Le corps meurtri par les douleurs infligées
Les souvenirs vacants qui se sont inclinés
Le moi qui s'ignore et finit abîmé
Le bout du tunnel et la sagesse amassée
Les péchés véniels que l'on a confessés
Le vertige qui nous prend
Face aux folies d'antan
Les couches de soi-même qui dorment derrière
Leur reflet incertain à l'allure étrangère
Ce que l'on est plus mais avons été
De ce que l'on devient une certaine idée
Que dire alors de ce qu'on est
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