lundi 8 février 2010

Le poète égaré

La poésie comme un horizon qu'on poursuivrait
Un souhait, en vain, démesuré, qu'on désire vrai.

Chaque jour sonne la diane qui nous enjoint à la bataille.
Ce soleil sur sa toile azurée qui nous dévoile l'air amusé,
Parle aux étoiles des mots d'été en leur contant la destinée
De ces poètes faits de paille que l'illusion sans cesse entaille.

Petit pantin qui tourne en rond sous les étoiles.
Aveugle errant cherchant son coeur partout ailleurs,
Si loin de lui, cette vérité qui constamment lui sort du coeur.
Petit humain si émouvant qui peint son âme hors de la toile.

Dans le vide des désirs sommeille la chute à tes errements,
Où souveraine de l'esprit l'âme des hommes jamais ne ment.
Trouver ta place hors de ce moi ne signifie que l'égarement.
Regarde en face le bonheur qui dort en toi profondément.

La poésie comme une destination toujours atteinte,
La douce lueur d'une bougie jamais éteinte.

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