mardi 2 février 2010

Aurore

Plus haut que toi c'est le zénith
Et puis s'en vient le crépuscule.
Par-delà les ailes d'Aphrodite,
Où dieux et démons se bousculent.

Avant toi: l'aube froide et sans merveilles, si loin de ton cou,
Où Dieu, de la sublime création, a mis ce qu'il avait de plus doux.

Poumon de crytal au souffle en verre, ton monde intense sur moi s'étale.
J'agite les mains et chante en vers, de ton sourire tombent milles pétales.

Des trilles se sont perdues dans les clés de sol de tes cheveux,
Que les muses ramassent sous le regard amusé des dieux.

Dans cet océan de parfums envolés
Sommeille la nuit qui de toi s'est parée.

Des bleus à l'âme, que tu peine à cacher,
Au toi si femme que tu aimes à cracher.

La lumière que tu transportes tous les matins de la Terre sur mon destin si incertain,
Crées des ombres dans les coeurs sans vie que tu animes de joyeux cris.

Tu es de ces chants qu'on rit dans un murmure lointain.

De s'être trop chauffé à tes lueurs,
Phoenix reste cendres malgré nos pleurs.

Ange des matins rauques du désir,
Pour nous ce ciel que tu mordores,
D'une douce promesse d'avenir,
Est un aveu de mon Aurore.

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