mardi 9 février 2010

Aphorismes 2 le retour...

À défaut de tout montrer, efforce toi de ne rien cacher.

La poésie c'est nettoyer les mots de la morale.

L'infini est par essence intemporel.

Le cerveau c'est des milliards de mains, toutes craquant une allumette dont la flamme est une pensée.

Chaque action dans la vie est une manière particulière de cartographier son âme.

La poésie naît de la démarche et non de l'oeuvre finie.

L'oeuvre finie, comme le poète, deviennent de purs produits.

Lorsqu'on est vrai, vraiment soi, on ne peut faire souffrir personne, seulement ceux qui ont décidés de souffrir eux-mêmes en plaçant dans votre personne les quelques rêves brisés qui les hantaient.

Vivre chaque expérience de manière vraie, en étant parfaitement soi-même à chaque instant et sans mensonge, est le seul moyen de n'avoir aucun regret, d'apprendre de la vie.

Je suis moi donc je suis libre, infiniment.

Aimer sans rien attendre en retour, c'est être libre de tout, libre des autres.

La nature est une femme mille fois trompée qui continue malgré tout d'aimer.

Finalement la plus haute forme de justice n'est-elle pas précisément l'absence de jugement?

L'on est vraiment blessé que lorsqu'on accepte de l'être.

Les gens qui ne savent pas voir la poésie hors de la morale ont tout simplement trop peur de leur propre vacuité...

L'art ne tolère pas dans son royaume, ceux qui taisent leurs propres doutes.

L'art doit atteindre votre être, et le changer, définitivement.

Les vieux sont beaux pour qui sait voir en eux autre que sa propre peur.

Quelqu'un qui vous lit: c'est déjà une forme de respect.
Quelqu'un qui apprécie ce que vous écrivez: c'est déjà une forme d'amour.

Le vrai courage c'est être soi-même et s'accepter ainsi.

Les choses qui se font par comparaison ne sont qu'un leurre.

Il faut marier ce que l'on est à ce que l'on voudrait être il me semble et non pas divorcer.

Les gens sont des boîtes, on y met bien un peu ce qu'on y veut mettre.

Toutes les formes sont valables, ce ne sont que des supports.

La poésie est dans tout mais il faut savoir la déterrer parfois, comme un enfant qui gratte la terre.

Les bons écrivains doivent être ceux qui font ressortir ce qu'il y a de beau dans le laid; ce qu'il y a d'unique dans le commun.

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