C'est un lieu? Non ce n'est pas un lieu.
C'est un instant, une époque, un point du temps?
Ou peut-être est-ce un moment du lieu ou bien un endroit de la durée...
C'est un écoulement que je connais, que j'ai connu - le connaîtrai-je encore? Et dans combien de temps?
C'est en dehors du rythme spatio-temporel de cette signification littéraire. C'est en dehors de moi pourrais-je aussi dire, mais il serait plus juste d'employer le terme "d'un moi", parce qu'il y en a tant que je ne saurais les compter.
Cette manière de scander le temps, cette façon d'habiter l'espace me ravit sobrement. J'en parle, à demi-mots, de peur de voir l'autre fondre sur eux et de sa baguette attirante les faire se lever pour lui, les faire ramper de concert, esthétique du vide et des tourments. Tout de même, j'en parle, moi qui ne pipait mot de la chose.
Et quelle est-elle cette chose qui se compte en nombre de pulsations cardiaques, en durées de regards, en quantité d'énergie cinétique, en degré thermiques échappés, négentropie de l'anthropie?
C'est maintenant, c'est ici, c'est cela, c'est le lendemain que chante le présent qui l'avale.
C'est un lieu? Oui.
C'est un moment? Oui.
C'est autre chose? Aussi.
C'est bien des choses en somme, un concept de plus qui ne tient dans aucun concept, un parallélisme ontique dont l'auteur de ces mots est le carrefour vibrant de vie.
"Le bonheur c'est pas grand chose, c'est juste du chagrin qui se repose" Léo Ferré
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mercredi 13 novembre 2019
[ Terres brûlées ] Carrefour vibrant de vie
mercredi 24 avril 2019
[ Terres brûlées ] Érèbe
Il est un lieu en soi-même
Aux murs faits de ténèbres
Un dieu dort c'est Érèbe
Dans l'écrin des dilemmes
De cette chambre à laquelle je n'accède
Grondent des sons qui désormais m'obsèdent
Derrière la porte close
Les pétales sans couleur
De mes fleurs non écloses
Un Dieu dort c'est Érèbe
Qui fait fondre nos masques en un fleuve de plèbe
Personne... Tant que rien ne remonte
Qu'en l'abîme s'étouffe une mer que démonte
L'énergie sans limite une source empêchée
La tant avide vie que l'on veut entraver
Il est un lieu en soi-même
Où gît la vérité
Celle de tout un chacun
Le patron de notre âme
La clôture du chantier
À rebours du chagrin
Qui nous fait étouffer
Tandis que la pièce résonne
Me perce de ces traits enflammés
De ces charmes harponne
Un désir entamé
Quelque chose s'écoule
Un sang noir qui déroule
Le collier d'une vie
À son être ravi
Un dieu dort c'est Érèbe
Aux tréfonds de mon âme dans le lit de ma sève
Il est des dimensions qu'on peut seulement sentir
À un cheveu de soi, malgré tout si lointaines
Comme ce souffle de lyre
Jouant son théorème
Là-bas, où je ne peux aller
J'aimerais revenir
Galaxie spiralée
Où je veux tout cueillir
Car un Dieu y dort
Y rêve ma vie
Celle que j'ai sentie
En de précieux accords
Je souhaiterais revenir
Où le Dieu d'or et d'ombre
Rêve mon avenir
Sous le vieux masque sombre
Je ramènerai courageux
Du chaos imprenable
L'algorithme d'un jeu
Qu'on dit indéchiffrable
Je ferai se toucher chacun des deux pôles
Trouverai le chemin qui mène aux alizés
Je tracerai la route vers l'autre dimension
À travers les ténèbres je bâtirai les ponts
Je réveillerai le Dieu qui me ressemble tant
Ouvrirai grand les yeux où s'écoulent le temps
J'aurai peur, je le sais
Néanmoins je vivrai
Mon Dieu si vous saviez comme j'aspire tant
À ce que la vie ne soit plus un long rêve
Aux murs faits de ténèbres
Un dieu dort c'est Érèbe
Dans l'écrin des dilemmes
De cette chambre à laquelle je n'accède
Grondent des sons qui désormais m'obsèdent
Derrière la porte close
Les pétales sans couleur
De mes fleurs non écloses
Un Dieu dort c'est Érèbe
Qui fait fondre nos masques en un fleuve de plèbe
Personne... Tant que rien ne remonte
Qu'en l'abîme s'étouffe une mer que démonte
L'énergie sans limite une source empêchée
La tant avide vie que l'on veut entraver
Il est un lieu en soi-même
Où gît la vérité
Celle de tout un chacun
Le patron de notre âme
La clôture du chantier
À rebours du chagrin
Qui nous fait étouffer
Tandis que la pièce résonne
Me perce de ces traits enflammés
De ces charmes harponne
Un désir entamé
Quelque chose s'écoule
Un sang noir qui déroule
Le collier d'une vie
À son être ravi
Un dieu dort c'est Érèbe
Aux tréfonds de mon âme dans le lit de ma sève
Il est des dimensions qu'on peut seulement sentir
À un cheveu de soi, malgré tout si lointaines
Comme ce souffle de lyre
Jouant son théorème
Là-bas, où je ne peux aller
J'aimerais revenir
Galaxie spiralée
Où je veux tout cueillir
Car un Dieu y dort
Y rêve ma vie
Celle que j'ai sentie
En de précieux accords
Je souhaiterais revenir
Où le Dieu d'or et d'ombre
Rêve mon avenir
Sous le vieux masque sombre
Je ramènerai courageux
Du chaos imprenable
L'algorithme d'un jeu
Qu'on dit indéchiffrable
Je ferai se toucher chacun des deux pôles
Trouverai le chemin qui mène aux alizés
Je tracerai la route vers l'autre dimension
À travers les ténèbres je bâtirai les ponts
Je réveillerai le Dieu qui me ressemble tant
Ouvrirai grand les yeux où s'écoulent le temps
J'aurai peur, je le sais
Néanmoins je vivrai
Mon Dieu si vous saviez comme j'aspire tant
À ce que la vie ne soit plus un long rêve
mardi 5 mars 2019
[ Terres brûlées ] Terres brûlées
Il s'agit là du tout premier poème d'un recueil en cours de rédaction. Il s'intitulera Terres brûlées, je vous laisse libre d'imaginer les interprétations qui vous conviennent. Je le dédie à mes parents, ce sont, en grande partie, les terres qu'ils m'ont léguées, et qui encrent mes veines.
Terres brûlées
Consumées, ravalées
Terres d'un autre temps
Tombeau de nos printemps
Terres anciennes
Commune antienne
Abri poreux des graines
Où git soyeux le rêve
C'est une vaste étendue
Terre battue
Fouettée par le vent
Écorce d'eucalyptus
Et poudre d'hibiscus
Où je me tachais si souvent
Péninsule de vie
Partant de tes prairies
S'étire sur aujourd'hui
Le sel sur mes lèvres
Comme une offrande portée par la mer
Où le ciel se reflète
Sa légende lumineuse
À la grammaire astrale
Font l'âme voyageuse
Satellite intersidérale
Dérouté de l'orbite
Atome esseulé dans la nuit anthracite
Parfum de Thuyas
Du futur? Un chouïa
Mektoub et dans les mains d'Allah
Laisser jeunesse aller
Le destin attendra
C'est le présent qu'il nous faut modeler
Terres brûlées
Consumées, ravalées
Terres d'un autre temps
Tombeau de nos printemps
Terres anciennes
Commune antienne
Abri poreux des graines
Où git soyeux le rêve
C'est une vaste étendue
Terre battue
Fouettée par le vent
Écorce d'eucalyptus
Et poudre d'hibiscus
Où je me tachais si souvent
Péninsule de vie
Partant de tes prairies
S'étire sur aujourd'hui
Le sel sur mes lèvres
Comme une offrande portée par la mer
Où le ciel se reflète
Sa légende lumineuse
À la grammaire astrale
Font l'âme voyageuse
Satellite intersidérale
Dérouté de l'orbite
Atome esseulé dans la nuit anthracite
Parfum de Thuyas
Du futur? Un chouïa
Mektoub et dans les mains d'Allah
Laisser jeunesse aller
Le destin attendra
C'est le présent qu'il nous faut modeler
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