mardi 29 mars 2011

Le voyageur du passé

Paraît-il qu'on peut voir encore un peu de poésie
Dans les yeux de cette femme qui font briller la nuit.
Quelques sanglots, une larme en coin où s'écoule la vie,
Ma triste figure au pâle reflet face à celle qui sourit.

Mon visage émacié, dans les cendres s'éteint,
De s'être trop cherché dans des miroirs sans tain.
Les vers de minuit me rattrapent au matin
Et creusent dans ma tête de bien sombres destins.

Pourtant, ce son si suave où nos deux coeurs se lavent
Me lie à ton futur, m'inscrivant dans tes pages.
Là, les contes de fées se lisent dans les nuages
D'un ciel où ton soleil brunit mon teint trop hâve.

C'est fou et pourtant mes rêves de femmes gisent là, crystallisés dans ton charme...
À tel point qu'un jour, s'il fallait reprendre les armes,
C'est avec le sourire que j'irais cheminer au sillon de tes larmes.

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