Je suis un pathétique débris de vie.
Assis dans les rayons diurnes je suis aussi la profondeur des cieux qui se dégrade en bleu sur la grève terrestre. Je suis cet écho des rêves d'enfants qui se saisit sans rien faire, en contemplant un bout de la nature, sans penser ni sentir que l'on sent.
Je suis le moissonneur du temps sans récolte. L'aurore s'est enfuie pour moi, me laissant dans l'obligation d'éclairer seul un monde qui n'en vaut peut-être pas la peine.
Tout ce que je parviens à sortir de moi-même ce sont de pathétiques éclats lunaires au teint sinistre qui tirent leur clarté d'un passé glorifié n'ayant probablement jamais existé - et c'est pour cela qu'on l'aime.
Il y a bien quelques boules de feu lancées ça et là dans cette grisaille d'un jour de nuit, mais rien d'assez durable pour constituer ces journées qui font les vies des hommes et justifient les biographies.
Ô combien sont éphémères et vains mes petits soleils privés...
"Le bonheur c'est pas grand chose, c'est juste du chagrin qui se repose" Léo Ferré
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mercredi 6 novembre 2019
samedi 28 septembre 2019
[ Terres brûlées ] Moins zéros cieux
Titre alternatif: Le silence vêtu de rythme
Ma planète aux confins des pensées
À moins zéros cieux de distance
Par-delà d'aériens parsecs
Combinaison spatio-temporelle
Des mots jetés sur l'air
Amène-moi là-bas
Où naissent et meurent
Les sources de mes pleurs
Saudade, pour toi planète au loin
Grise et vibrante dans ma tête
Parcourue des éclairs
De grondante énergie
Planète-trou noir
Avec un arbre en étendard
Bourdonnement des feuilles
Au gré des champs quantiques
Tu es la seule dans l'univers
Tu es l'âme esseulée dans le désert de tout
Je suis né énergie
Sur ta peau magnétique
Particule-concept d'humain
Présent mais sans localité
À chanter la louange
De ton lieu oublié
Y a-t-il un port où tu t'arrêtes à quai
Pour reprendre en tes cales
Les regards déportés?
Plus seul qu'en la nocturne voie lactée
Aussi seul que le noir
Dans les plis du néant
Je sens l'appel des autres par Dieu dispersés
Tous unis dans l'absoluité
Passager d'autres dimensions
Pourtant, nous nous sentons...
Frères d'étrangers paradigmes
Sphères dégorgées par l'abîme
C'est de l'altérité profonde
Que me vient la chanson
De vos éternités
Planète sans soleil
Incrustée dans les sables
D'un désert d'infinis
Personne ne doit te voir
Et chaque autre qui délimite
Le périmètre de nos existences
Est un signe cosmique
Et tout cet alphabet que déchiffrent tes yeux
Lorsque la nuit tombée tu avales les cieux
N'est qu'un reflet de ton berceau celé
L'histoire s'écrit de grammaire constellée
Il n'y a rien autre que toi
Néanmoins tout est différent
Où es-tu ma planète
Marque-page négligé
Dans un livre infini
Je suis celui qu'invente mon histoire
Entre un auteur et personnage
Une distance entre des mots
Comme un silence vêtu de rythme
Ma planète aux confins des pensées
À moins zéros cieux de distance
Par-delà d'aériens parsecs
Combinaison spatio-temporelle
Des mots jetés sur l'air
Amène-moi là-bas
Où naissent et meurent
Les sources de mes pleurs
Saudade, pour toi planète au loin
Grise et vibrante dans ma tête
Parcourue des éclairs
De grondante énergie
Planète-trou noir
Avec un arbre en étendard
Bourdonnement des feuilles
Au gré des champs quantiques
Tu es la seule dans l'univers
Tu es l'âme esseulée dans le désert de tout
Je suis né énergie
Sur ta peau magnétique
Particule-concept d'humain
Présent mais sans localité
À chanter la louange
De ton lieu oublié
Y a-t-il un port où tu t'arrêtes à quai
Pour reprendre en tes cales
Les regards déportés?
Plus seul qu'en la nocturne voie lactée
Aussi seul que le noir
Dans les plis du néant
Je sens l'appel des autres par Dieu dispersés
Tous unis dans l'absoluité
Passager d'autres dimensions
Pourtant, nous nous sentons...
Frères d'étrangers paradigmes
Sphères dégorgées par l'abîme
C'est de l'altérité profonde
Que me vient la chanson
De vos éternités
Planète sans soleil
Incrustée dans les sables
D'un désert d'infinis
Personne ne doit te voir
Et chaque autre qui délimite
Le périmètre de nos existences
Est un signe cosmique
Et tout cet alphabet que déchiffrent tes yeux
Lorsque la nuit tombée tu avales les cieux
N'est qu'un reflet de ton berceau celé
L'histoire s'écrit de grammaire constellée
Il n'y a rien autre que toi
Néanmoins tout est différent
Où es-tu ma planète
Marque-page négligé
Dans un livre infini
Je suis celui qu'invente mon histoire
Entre un auteur et personnage
Une distance entre des mots
Comme un silence vêtu de rythme
mardi 4 décembre 2018
Voile azur
Je n'ose imaginer ce qu'il se passerait
Si insensible enfin je devenais
Et comme fleur se fanant
J'allais sans âme au fond des ans
Combien de peines à souffrir
Et puis de larmes à souffler
Le jour qui ne veut plus mourir
Malgré cette étoile apaisée
Je n'aurais cru qu'on puisse vivre
Sans trop savoir quoi désirer
Et qu'il suffise à se rendre ivre
De la saveur d'un seul souhait
Je me vois tourner dans cieux vides
Presque aussi pâles que yeux vides
Gavé de rêves ravalés
Je vois en couleurs délavées
Mais quelque part au fond de rien
Un grand rouage sans mesure
Un pieu courage un voile azur
Par la grand-voûte au ciel éteint
Jette au-dessus des sombres murs
Un peu d'espoir un pont de liens
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