Titre alternatif: Le silence vêtu de rythme
Ma planète aux confins des pensées
À moins zéros cieux de distance
Par-delà d'aériens parsecs
Combinaison spatio-temporelle
Des mots jetés sur l'air
Amène-moi là-bas
Où naissent et meurent
Les sources de mes pleurs
Saudade, pour toi planète au loin
Grise et vibrante dans ma tête
Parcourue des éclairs
De grondante énergie
Planète-trou noir
Avec un arbre en étendard
Bourdonnement des feuilles
Au gré des champs quantiques
Tu es la seule dans l'univers
Tu es l'âme esseulée dans le désert de tout
Je suis né énergie
Sur ta peau magnétique
Particule-concept d'humain
Présent mais sans localité
À chanter la louange
De ton lieu oublié
Y a-t-il un port où tu t'arrêtes à quai
Pour reprendre en tes cales
Les regards déportés?
Plus seul qu'en la nocturne voie lactée
Aussi seul que le noir
Dans les plis du néant
Je sens l'appel des autres par Dieu dispersés
Tous unis dans l'absoluité
Passager d'autres dimensions
Pourtant, nous nous sentons...
Frères d'étrangers paradigmes
Sphères dégorgées par l'abîme
C'est de l'altérité profonde
Que me vient la chanson
De vos éternités
Planète sans soleil
Incrustée dans les sables
D'un désert d'infinis
Personne ne doit te voir
Et chaque autre qui délimite
Le périmètre de nos existences
Est un signe cosmique
Et tout cet alphabet que déchiffrent tes yeux
Lorsque la nuit tombée tu avales les cieux
N'est qu'un reflet de ton berceau celé
L'histoire s'écrit de grammaire constellée
Il n'y a rien autre que toi
Néanmoins tout est différent
Où es-tu ma planète
Marque-page négligé
Dans un livre infini
Je suis celui qu'invente mon histoire
Entre un auteur et personnage
Une distance entre des mots
Comme un silence vêtu de rythme
"Le bonheur c'est pas grand chose, c'est juste du chagrin qui se repose" Léo Ferré
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samedi 28 septembre 2019
[ Terres brûlées ] Moins zéros cieux
vendredi 7 décembre 2018
Sphère des pleurs
Que j'en finisse avec l'aurore
Moi? jamais!
J'irai me consumer dans les matins
Qui glissent dans l'horreur
Je suis du grand Ailleurs
Du coeur des bleues étoiles
Même un trou dans mes voiles
Se gonfle des rumeurs
Où lune et puis soleil
Se butinent en abeilles
Tandis que les cruelles lames
Déchirent d'autres âmes
J'ai bu l'eau du grand ciel
Siphonné chaque goutte
Dans ton calice en miel
Sillonné ma grand-route
Je ne suis pas bien loin
Dans l'ombre ou l'odeur du matin
Au creux sableux de tes doux rêves
Où orbite ma sève
Un jour, quand tout sera fini
Lorsque s'achève l'infini
Ma volonté perdurera immense
Comme une salle où déployer ta danse
Je suis venu des confins
D'un monde qui se meurt
Et dans le cercle de tes pleurs
Je viens chercher la fin
Et l'au-delà qui la succède
Où tout peut-être recommence
Dans le néant qui cède
Au son de sa romance
Moi? jamais!
J'irai me consumer dans les matins
Qui glissent dans l'horreur
Je suis du grand Ailleurs
Du coeur des bleues étoiles
Même un trou dans mes voiles
Se gonfle des rumeurs
Où lune et puis soleil
Se butinent en abeilles
Tandis que les cruelles lames
Déchirent d'autres âmes
J'ai bu l'eau du grand ciel
Siphonné chaque goutte
Dans ton calice en miel
Sillonné ma grand-route
Je ne suis pas bien loin
Dans l'ombre ou l'odeur du matin
Au creux sableux de tes doux rêves
Où orbite ma sève
Un jour, quand tout sera fini
Lorsque s'achève l'infini
Ma volonté perdurera immense
Comme une salle où déployer ta danse
Je suis venu des confins
D'un monde qui se meurt
Et dans le cercle de tes pleurs
Je viens chercher la fin
Et l'au-delà qui la succède
Où tout peut-être recommence
Dans le néant qui cède
Au son de sa romance
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