À l'aube oublié dans un ourlet de nuit
Je m'obombre et recule devant aujourd'hui
Dormeur sans sommeil que les rêves émerveillent
Mon destin se suspend entre chaque réveil
Jour me voilà tel que je suis
Insensible à tes cieux que tous mes yeux essuient
En mes oreilles bourdonnent la mesure du silence
Et le chant sidéral d'une atone élégance
Dis quand reviendra l'ombre qui émousse un peu
Cette arête aiguisée des faces diurnes du réel
Qui se plait à lancer sur mes plaies comme un sel
Ce rayon qui dissout l'image d'un monde où peut
S'exprimer sans limite l'âme immatérielle
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