mardi 8 septembre 2015

La femme sur le fond bleu

Onde et corps et couleurs oblongues
De tes airs de tabac de mon enfance heureuse.
Où sont passés les secondes, les mois les années
Que le temps a placé entre nos ères amoureuses?
Où se cache la distance que la norme attendait
La froideur l'ennui que nos choix promettaient?
Et moi, idiot, je plonge dans tes yeux comme autrefois
Effile mon coeur exclusif tout au long de tes doigts.
Mon toit c'est tous nos souvenirs, les cendres qui sont joie
Que le moindre de tes longs soupirs sait raviver en moi.
Je n'apprends rien, je joue et perd infiniment,
Je n'ai pas d'autre jeu que de t'aimer éternellement.

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