dimanche 6 septembre 2015

Flamme-âme

Petite flamme déchaînée, je vois ta danse endiablée d'on ne sait quel point du réel.
Tu es le mouvement d'une énergie presque éthérée, calligraphie subtile d'une quasi-liberté.
Flamme-âme consumant le combustible alme d'une matière concentrée,
La tige sur laquelle tu te dresses féline est une concrétion énergétique
Où dans chaque micron dort une puissance outrepassant la raison.
Et ce joyeux flambeau qui se tient dans le vide où dorment les possibles
Dans le bruissement de néant que soufflent chaque chute
Lorsque doucement résonne l'éternel chant du temps.
Toutes les musiques ici sont en vérité des oraisons funèbres
Célébrant dans la mort le début d'autres vies.

Je vois une flamme qui est presque femme
Dans la grâce sauvages de ses courbes.
La circonvolution est le sel de ma vie
Je m'y perds et cherche dans ce mouvement encore tangible
Le calme immatériel de tous les possibles
La source tranquille infinie de l'énergie pure
Le fondement vide de toutes les danses à venir.

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