Vient ce moment si certain où les trompettes se taisent
Et les cuivres mats et profonds très lentement s'apaisent
Dans quelque livre, quelque héros décline et prend fin
Une musique grave sonne la victoire du destin
Le jacassement de ceux qui savent résonne
Agaçant jusqu'au silence à la patience d'or
Ils écriront l'histoire, eux que rien ne raisonne
Tandis que je remonte seul à ma naissance et dors
Cela n'est pas grave chante la forêt matinale
Et la rosée qui scintille de répondre en lumière
Que nulle faucille ni aucun point final
N'ont jamais été plus qu'un amas de poussière
Je laisse le vieux monde à ses aurores gaies
Abaissant sûrement mes voiles fatiguées
Sous la nuit étoilée aux songes infinis
Je m'enlace au vieux port pour ne jamais tanguer
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