Yeux de paille
Lueurs anciennes que je découvre
En nuance de rouille
Et tous mes trains déraillent
Pour toi je marche
Sans but et sans destination
J'arpente un doux rayon
Qui éclabousse tes murailles
Je grimpe vers le ciel
Par une tige de rose trémière
Ton vent marin ouvert
A des mains douces d'atmosphère
Quand je vois ces couleurs
Dont tu te pares en maints profils
Il n'est plus un labeur
Et tout départ m'est impossible
Je reviendrai
Pour que les contours de mon ombre
Se meuvent élancés
Sur tes surfaces d'ocre claire
Au long de ton fleuve
Sur les ondoiements spéculaires
J'observe le récit
De mes amours crépusculaires
La ville est un berceau
Où la douleur est sépulcrale
Parle, j'écouterai
Je n'ai plus d'autre rendez-vous
Qu'avec tes voies ensoleillées...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire