Je ne réfléchis plus aux images
Elles viennent toutes seules
Et tant pis si ce sont des naufrages
Le naufrage est encore synonyme d'existence
Que ne ferais-je pour être fait
Fait de toute heure et de chaque instance
Je végète seul, je vois la vie s'écouler loin de moi
Allergique aux vivants, je ne tolère plus leur bruit
Mon lac est silencieux, empli d'une faune endormie
Quelques échos de vous-même s'immiscent dans ma république
Je m'y balance comme à un rythme lent, une douce musique
Sur l'océan de vos murmures, je traîne mon cœur aphasique
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