jeudi 18 avril 2013

Le port

Sors moi de ma prison et de ses murs qui sont mes horizons
Partout où je regarde, je ne vois que la longue platitude de ma solitude
Je marche dans un désert et ne m'avance jamais que vers moi-même

Sors-moi de cet enfer, de cette vacuité qui s'immisce partout
Laisse-moi percevoir autre chose, ta silhouette en volutes
L'amour dans tes yeux qui existe tellement plus qu'aucun de mes tourments

Je n'ai pas de nom, pas de maison, ni même aucun visage
Je suis un masque impersonnel sur lequel s'impriment des paysages
Accepterais-tu d'y incruster le tien, de devenir mon éternel ancrage

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