lundi 18 avril 2011

Synchrones

Puissant et délicat, l'arôme de tes bras,
Que tu pends à mon cou dans un banal émoi.

Pourtant ce ne fut pas de tout répit que d'arracher ton coeur aux griffes de la nuit.

Le temps qui s'écoule nous jette à la figure
Cet écho du passé, notre ego, son reflet,
Qu'on s'acharne à fixer sur un instant figé,
Condamné que l'on est à parler au futur.

Lorsque nos coeurs se touchent, et que le temps se tait,
Le présent c'est ta bouche et mon éternité.

Passé, présent, futur, au final que des mots, qui s'enfuient une fois dits et nous parlent de haut...

Je frémis quand tu cueilles les fragments d'une vie
Qu'un temps s'alliant au vent me dérobe et puis sème.
Et que de ces lambeaux, qui s'enfuient dans mes nuits,
Tu vienne tresser des vers qui s'unissent en poème.

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