lundi 2 novembre 2009

Toi

Toi toi, toi.

Dans le creux de mon âme
Lovée comme un chat,
Tu dors vénus femme
Entourée par les rats.

Et moi l'amour dans les yeux,
Je contemple tes cieux
D'où coule un peu de sel
Telle la pitié du missel.

Emporté par l'élan de mon sentiment libéré
Je tends mes bras ouverts vers la vallée de tes rondes
Jaloux, j'entends les dieux qui se réveillent et qui grondent
Innondant nos destins de leur injustice sacrée.

Pendant ce temps là tu tournes autour de mon chagrin,
Affamée par la peine qui sourde de tes reins.

Et ceux que l'on attend plus se lèvent.
Se lèvent pour couvrir
Ton corps toujours d'accord
Qui s'ouvre à leur désir.

Et moi moi, moi.
Vieille âme trahie,
Je flâne déjà mort
Voulant mourir encore

Toi toi, toi.

Qui je t'aime ne m'a jamais dit
Aurais-je du fondre sur toi
Comme ces rapaces alanguis
Qui de tes courbes divines ont su se faire rois, rois, rois.

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