Je traverse le monde à travers un voile ivre
Et mes vains vers -- bouteilles
Choient dans la mer -- Veille,
Indécence de toujours regarder
Leur abîme en les choses...
Souffle prose! Et coule sur les mots
Ta glaise imperméable
Habille le Réel et souffle un monde
Au cœur du vieux Néant.
Mon âme impie dément
Sa propre peau
Cousue de style que des Moires
Inlassables mémoirent.
Et il fait froid quand cesse cette brise
Et que la vil(l)e humaine
M'enceint et m'électrise.