Tu me demandes encore
Tu oses
De me brancher sur la radio des astres
Qui perce de ses rais
Mon âme de lumière
Tout ça parce que tu aimes à entendre
Mes cris qui percent l'atmosphère
Et forment mélodie
En d'avides cochlées
Sais-tu que c'est bien là ma vie
Qui se mue en musique
Et ne reviendra pas?
...
N'est-ce pas mieux ainsi...
Que des venimeuses psychés
Produisent à certains l'ivresse
Par de savantes posologies
Dont se soignent des vies
Désirant un avenir
Qui tienne dans la main
Il n'y a pas jusqu'au temps
Qu'on ne souhaite figer
Dans l'ambre d'une identité
Faire des cendres
Et de soi tout éterniser