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mardi 3 octobre 2017

Pensées autour du paradoxe de Zénon (suite)

Conséquence possible de notre résolution du paradoxe:

Inutile de recourir à l'hypothèse atomique (de briques minimales d'espace-temps, identiques aux points géométrique et ne contenant aucun espace ou durée) pour sortir de l'aporie de Zénon. Il suffit de formuler la proposition suivante: l'expérience d'un individu est fonction de sa sensibilité d'échelle. Autrement dit, le mouvement est composé d'autant plus de phases sensibles à des échelles de plus en plus microscopiques, que la sensibilité de l'individu s'étend à des échelles petites. Ainsi, pour un individu moins sensible aux petites échelles, le mouvement sera plus rapide. C'est le cas par exemple de l'escargot pour qui le monde alentours va très vite. Son temps de réaction est par conséquent très lent par rapport à notre échelle de jugement. Bien au contraire, la mouche qui serait capable de traiter sept fois plus d'information par seconde que l'être humain (l'humain commence a avoir la sensation de continuité visuelle à partir de soixante images par seconde, contre trois cent images par seconde pour la mouche) perçoit un même mouvement au ralenti par rapport à ce dernier. Imaginer l'expérience d'une mouche au cinéma serait un peu se mettre à la place d'un humain qui visualiserait une projection de diaporama. Ainsi, changer d'échelle s'apparenterait à une modification de la sensibilité qui a la conséquence logique de distordre le temps en l'étirant dans la durée. C'est précisément ce que réalise l'expérience du paradoxe de Zénon.