Si cela doit prendre
Que cela soit soudain
Brutal et spontané
Pas de délai
Pas de travail
Il faut que la beauté suppure
En un plasma vital
Matrice amniotique des formes
Et que tout coule au néant d'être
Le chat gracieux
Qui dans son saut s'éteint
Les pattes libellules
Aux ailes empreintes de visage
Ses formes qui s'animent
Vois-en les yeux
Et l'iris nébuleux
C'est sous ce ciel que nous vivons
Un œil pleure
Cet hémisphère pleut
Des clochettes enfermées
Dans d'hyalines cellules
En s'écrasant au sol
Éclatent un maints fragments
De sauterelles ingambes
Qui planent supersoniques
Avions à réacteurs
Qui fonctionnent à l'encre
Peinturlurent les cieux
De glyphes mythologiques
Une phrase demeure
En l'âme éteinte, un roi
Trouve une porte de sortie
Et la couture des cieux
Se défait là pour lui
La nuit, la nuit
Est envers de lumière
Et dans la forme d'un désir
Hurlent nos rêves en muselière
Où le calice floral
De crocs pointus s'hérisse
L'être frémit d'angoisse
Il sait son avenir
La vie dévore l'altérité
Vorace elle digère
Le monde annihilé
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