Rameau brisé qui se déssèche
De vert à brun
Bientôt à la lisère de Rien
S'articule et devient
Myriade d'ailes autour de la colonne
Et ce vaisseau léger s'agite
S'envole et puis lévite
Lorsque les ailes allongées s'étirent
En un réseau entretissé de fils
Autour de l'araignée ligneuse
Les bords concaves sont des galaxies
Iris d'un œil ouvert
D'une mère oublieuse
Du sacrifice offert
Et sa cornée dessine
En clair-obscur une famille
Est-ce encore la sienne
L'enfant aux cheveux longs
ces longs serpents qui sifflent
La gueule ouverte, crochets en avant
Les maxillaires se séparent
Pour chuter mollement
La peau d'une banane
Se lisse en un sépale
De fleurs pressées
Dans la bouche du temps
Où chaque rien s'écoule
Où chaque rien s'écroule.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire