Songes si légers
Depuis tout jeune je suis
De tout lieu l'étranger
Né de vents âgés
Et de gouttes de pluie
Le train m'a toujours animé
Parce qu'il est comme vous
Flux d'esprit enclavé
L'écrin sans lieu des trésors
Qui se tiennent au dehors
Le rythme de Raison
Est ma seule maison
Je l'ai joué sans cesse
D'une ardente passion
Au-delà des joies, par delà les détresses
Je suis l'enfant des mots
Que Pensée entretisse
Un souffle qui se glisse
À travers les hameaux
Puis s'en repart au loin
Vers l'irréalisé des choses non vécues
Où dorment rêves et projets
Espoirs de lendemains non avenus
L'encre de l'âme et ses jets
Dessine mon sillon ténu
Les idées parfois
Sont des rais de lumière
Quand d'autres prennent foi
Moi je suivrais l'éther
Choisit de toute onde la plus éphémère
Liquide et aérien
Je ne suis point terrien
Ma forme est indécise
Mutine, imprécise
Se transforme et n'est rien
Comme le sens des phrases
Qui coule dépourvu de base
Comme concepts et preuves
Vois comme Vérité
À toute heure se fait neuve
Roule roule petit ruisseau d'idées
Laisse le lit de mes pensées
S'incruster sur ces pages
En un monde inventé
Dans une forme indéfinie
Ce
Qui
Coule
En ces
Tuyaux
N'est qu'une
Ancienne peau
2 commentaires:
Bonjour ! J'aime et me sens proche de ce poème...
Bonjour, c'est donc pour moi un gage de qualité :-)
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