Tout juste effeuillé
Mais déjà si froissé
Je m'enfuis dans le pale du ton des fleurs fanées
Je m'enfuis dans le pale du ton des fleurs fanées
Qu'on observe danser
Mieux que ne font les pas
D'un destin qui hésite et fonce à son trépas
Effroi si familier
Du chemin d'existence
Qui s'achève en déroute et s'effile en absence
Poursuivre son errance
Avant tout pour soi-même
Suivre l'écho mourant d'un terrible "je t'aime"
Avant tout pour soi-même
Suivre l'écho mourant d'un terrible "je t'aime"
Accorder sa parole
Aux mélodies usées
Qui parlent de ces joies par l'alizé soufflées
Qui parlent de ces joies par l'alizé soufflées
Allons donc...
Conte extravagant
Que l'on s'invente divagant
Tout près, si près
Du grand néant des ans
Où dort, peut-être pour toujours, ou bien pour un printemps
Ce que l'on a été
Et qui ne vaut la peine
De cette écume vaine que feront nos mots
Sur notre peau quelques écrits sans thème
Formant un incipit au chant des chrysanthèmes
Et qui ne vaut la peine
De cette écume vaine que feront nos mots
Sur notre peau quelques écrits sans thème
Formant un incipit au chant des chrysanthèmes