Patiemment j'ourdis l’œuvre
Sans plus attendre l'heur
Le bateau est parti
Traverser sa grande heure
L'océan n'est désert que pour les gens aveugles
Et l'eau la plus étale un bouillon de couleurs.
Patiemment j'ourdis l’œuvre
Travaille à mon destin
Et tant pis si tout meurt
Sitôt hors de mes mains
Demain n'est rien
Aujourd'hui pas grand chose
Le rythme qui m'emmène
Est celui de la prose
Qui dit que je n'ai pas de montre?
Observe sur ma peau les lignes du destin
C'est un récit codé à l'encre tous terrains.
L'aiguille toujours tourne
Et à toute heure indique poésie
La nuit, et puis le jour
Ne sont qu'un ordre symphonique