T'es tu bien fait les dents?
Cela soulage tant
De mordre dans une âme?
Juste pour la détruire
Réduire
En miettes
En poudre d'escampette
L'étincelle mutine
Qui démarre le feu
Allonge sur le bûcher
Ton corps qui tremble au froid des autres
Odieuse altérité
Qu'il faut brûler
Allons...
Qu'il faut brusquer
Pas de dialogue possible
Pas avec ces gens là
La réalité c'est cela
Mais surtout pas ceci
Enfin...
Ces gens de l'utopie
Qui parlent pour rien dire
De qui se moquent-ils?
À prendre chaque mot par la racine
À définir nos si belles notions
Et qu'il n'en reste rien
Rien qu'une horrible confusion
On ne peut pas parler avec ces gens là
Ils ne sont rien
Un bourdonnement gênant
Idéalistes utopistes fumistes
...
C'est bien, tout doux Ho là Hooo...
Je t'écoute
J'accueille tout ton monde
Comme s'il n'y en pouvait avoir d'autres
Comme si ce qui est un beau jour
Sera de toute éternité
Ne crains donc pas la vilaine utopie
Elle n'a nulle place où exister
Que dans les faux discours
Des ratiocinateurs
Et tous ces gens qui analysent
L'évidence même du bon sens
Nihilistes grossiers
Pédants outranciers
Qui font comme si l'on ne sait rien
Comme si plus rien n'allait de soi
Même la vraie réalité...
N'aie crainte mais
Un jour
Rappelle-toi
Que ton présent d'aujourd'hui
D'hier n'était que l'utopie.
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