Le libre-arbitre n'est-il que le sillage de la nécessité?
Je me suis rendu trop libre, annihilant de la sorte toute possibilité de détermination de la volonté, donc de l'action, donc de la vie -- en tant que construction de l'âme, sur le socle de la survie. Pour cela, je lègue une partie de ma puissance de détermination au monde (à quelques êtres aimés, à quelques valeurs non délétères et autre aimable arbitraire), afin d'ourdir à cette fonction, quelques axiomes nécessaires, quelques atomes de vérité.
Il me faut croire à un contraire de la médiation, pour creuser l'immédiat.
Il faut toujours quelque chose d'absolu à relativiser; un vulnéraire à la conscience.
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