Enfin j'ai dépouillé mon coeur
Il est rouillé le vieux malheur
Je suis désormais face aux peurs
Un simple curieux spectateur
Cette douleur qui par moments me prend
Est du membre fantôme un sentiment
Une douleur fantoche un faux tourment
La mémoire qui s'accroche à mon présent
Et je dis être libre
Parce que sans passion
Excepté pour les livres
Et l'ivre expression
Les êtres ne sont plus de chair
J'ai perdu celle qui m'était si chère
Ils se sont tous dématérialisés
De simples formes à poétiser
Assis dans mes poèmes
J'observe ceux qui s'aiment
En bonheurs ou en drame
En rires ou bien en larmes
Je garde les yeux secs
Sur quoi pourrais-je pleurer
Le passé est passé
Par delà les parsecs
Rassis dans ma bohème
Délié des dilemmes
L'amour n'est qu'un poème
Un agencement de lemmes
Un déhanchement de l'âme
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