Tel un soleil dans les cieux noirs
L'herbe embouteille mille espoirs
Où se réfractent en la rosée
L'orbe que l'aube a déposée
Où se réfractent en la rosée
L'orbe que l'aube a déposée
Sac de chair repus de pesanteur
Tu es de ceux que rebute un labeur
Tu montes une charrue sans boeufs
Ta volonté est dénuée de voeux
Tu montes une charrue sans boeufs
Ta volonté est dénuée de voeux
Et la fleur sanglante du martyr
Qui s'offre tremblante au zéphyr
Ouvre sa blessure béante
À ces regards qui la violentent
Le poids d'un corps que l'on traîne
Est de toutes souffrances la reine
Sous lui s'effondrent chaque envie
Et la volonté même s'alanguit
Sous lui s'effondrent chaque envie
Et la volonté même s'alanguit
Mais dehors, la lumière est partout
Qui fond rapide à pas de loup
Tandis que les corps s'amoncellent
Elle, liquide, ruisselle
Tu la regardes mais crains
De t'arrimer aussi au train
Et si le vrai voyage
Décevait bien plus que l'image...
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