vendredi 27 juillet 2012

Singulier-pluriel


20/07/2012

Quand la solitude s'accroche à moi pour me garder en son silence
Que mes mots n'osent plus l'écrire de peur de voir mourir l'amour
Je te regarde de trop loin de mon étoile au coeur immense
Qu'adviendra-t-il de cette distance, de mon destin et ses détours

Mes promesses qui ne s'adressent qu'au ciel sans jamais te trouver
Tes caresses qui me retiennent et mon coeur qui balance entre vos deux éternités
Peut-être n'aurais-je pas dû convoiter le bonheur des autres
Laisser ta sylphide vérité se parer d'autres apôtres

Je n'ai que des questions quand mon âme s'évapore et que mon coeur s'endort à tes côtés
Je manque d'envergure, peut-être aussi de fermeté
Rien ne devrait te forcer à tolérer l'offense de cette vacuité sauvage
Quand la mort elle-même ne peut souffrir l'attrait de ton visage

Je ne suis rien, je ne suis personne, rien qu'une promesse faite au vent
Demeurer solide, dur et suffisamment pur pour devenir ton astre étincelant
Enfermer dans mes songes et dans mes vers juste un peu plus que des idées
Ne serait-ce qu'un fragment de nous deux, l'image d'un bonheur débridé

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