C'est par grappes entières que l'expérience tombe de mes membres,
Par grappes entières encore, que je me nourris de chaque possible.
Quand s’égrènent ainsi les jours à mincir puis manger,
Que s'échappent de ma carcasse usée toutes les promesses d'Aglaé,
Je ne me reconnais plus alors
Dans les portraits que le temps s'acharne à figer
Mais dans le son du vent dehors,
Résonne comme un écho du mouvement qui m'a fait.
Que suis-je alors sinon cette succession d'instants
Que la conscience s'acharne à rendre vivants?
Qu'y a-t-il entre tous ces moments,
Ces interstices où je m'enlise fermement?
Qu'y a-t-il d'autre en moi que cet originel chaos?
Rien de plus qu'un support à l'oeuvre de Clotho...?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire