D'aucuns mesurent la vie à l'ombre de leurs passions
D'autres à la patiente alternance des saisons
Moi je compte le temps à l'étendue de mes mensonges
Page blanche offerte au destin, j'offre à la plume mes songes
Je griffonne frénétiquement des vies qui pourraient être moi
Je les affine avec application afin que d'autres y croient
D'un coup d'un seul, je pars en moi-même, en quête d'autres probables
Je ne suis personne, j'ai été une vie, je redeviens tous les possibles
Autant de fois qu'il faudra pour peindre des trompe-l'oeil sur mon immense vacuité
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