mardi 29 décembre 2009

Le train de l'amour

Quand le coeur s'en va, loin de la raison, pour ne plus revenir.
Quand le coeur rougit loin des saisons, de tous ces souvenirs.

On a tous vu son visage en rêve.
Et on l'attends, là sur la grève.

Ça ne sert à rien l'espoir, si c'est pour le laisser
Se faire mâcher par les crocs de l'oubli et du passé.

On est bien beau tiens, là devant nos années,
En spectateur bien aguerri
On frissonne au moindre bruit.

On se fait notre film, on vend notre coeur.
Et pourtant l'amour passe toujours à l'heure.

Il trottine capricant sous les fenêtres de notre ennui.
Pendant ce temps là, les secondes filent avec la nuit.

C'est tellement facile de passer à côté de tout.
On reste assis, on regarde les autres aller au bout.

Un train ça se prend, il faut monter.
Pourtant on reste souvent sur le quai.
Les hommes c'est fait pour aimer, par pour compter...

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