lundi 28 décembre 2009

Larmes d'une déesse

La beauté c'est les larmes de ta joie,
La beauté c'est les armes de ta voix
Que tu déposes à mes pieds, juste pour moi.

L'ennui c'est que sans charme, sans émoi,
N'est que le drame de soie des rois.
Va! Tu peux toujours réveiller la beauté,

Elle dormira à poings fermés,
et tu n'auras que dame vulgarité.
Je t'avais dit, rappelle-toi, il faut souffrir!

Il faut souffrir pour aimer,
Il faut saigner pour s'imprimer
Sur le parchemin de ces sentiments amers

Au bout duquel sommeille l'amour
La mère de la muse harmonie,
Pour qui les hommes perdent la vie.

La beauté c'est les larmes,
Ta beauté c'est les armes,
De cette voix qui dors en moi

Et qui pour toi se réveillera
Et ainsi tout emportera.
Ta beauté c'est mes larmes, mes larmes c'est ton royaume

Où germe ton innocence
Sur le tapis de mon martyr.
Les yeux qui piquent, la voix qui glisse,

Sur ton chemin complice j'esquisse
les courbes d'un mot nommé beauté
Car rien n'est trop beau pour une fée.

Tu vis au loin dans ces étoiles,
Tapie dans l'ombre comme une toile,
Et tu m'emmène boire ton feu

Pour qu'à ta beauté, enfin,

Je dise adieu...

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