Sonnet écrit début Mars. Il s'agissait d'une contrainte imposée car le sonnet me laisse indifférent...
Du siècle mourant résonne l'hallali
L'ère des astres errants à des horizons noirs
Que zèbrent furieuses nos âmes sans mémoires
Homme! Lève-toi! de ces draps trop salis!
Si foulant le destin ton visage pâlit
Empoigne ton courage et n'aie crainte de voir
Ce qu'ont pour toi ourdi les éternelles Moires
Un velours de néant pour te parer de nuit.
La peur, au fond, n'est rien, qui dérobe à ton cœur
Les mesures d'une joie qui se mue en douleur
Il faut vite vivre le présent qui s'effeuille
Ou du moins le croit-on faisant fondre le givre
Quand du chaos jaillissent les étoiles ivres
Dressant l'œuvre azurée qu'une humanité cueille