Petit vagabondage poétique pour faire passer le temps au purgatoire.
Partout je traîne poésie
Comme un wagon de déportés
La vie, la vie est une chambre à gaz
Qui fait de nous la cendre à emporter
Que contiendront de sales vers
Sur un comptoir inhabité
Ce monde est un tétraèdre sans base
Nous chutons tous et rien jamais ne se passe
Des bâtonnets sur un mur abimé
Des jours dans un calendrier
Les vaines unités
D'un temps non quantifiable
Non les humains ne sont pas fiables
Ils dansent et chantent sur les lieux d'un crime
Dorment dans les sous-sols
Et se croient sur les cimes
Voilà des jours que tu dessines
Une ombre au vide qui t'enceint
C'est l'équation de Vérité
Formule où tu t'éteins
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