mercredi 20 octobre 2010

Perspectives

Différentes manières de voir et de compter aussi, ces jours qui passent et ce temps indompté qui s'enfuit.
Plusieurs perspectives, autant de tournures d'âme qu'on étire sans fin vers la rectitude impossible où nous traînent leurs rêves.
Une multitude d'états et un seul 'étant' connu: le nôtre qu'on édifie.
L'homme colore le monde avec du sens et des valeurs.
De protocole en protocole on évacue la liberté, on décèle les problèmes mais plus les solutions. Etres disgraciles dans nos actions.
Est-il utile d'enfermer ces vélléités en moi? Ces vanités foraines qui me tournent en manège? Suis-je fait pour être quelque chose ou bien pour être? Je vous le demande mais pour la forme seulement, car j'ai ma réponse à ce moment, ma vérité de l'instant.
Toujours cette plume entre les mains qui me dit que je joue à l'écrivain sans vraiment vouloir en être un... Juste un humain sortant de lui ce qui doit l'être. Il faut que ça claque dans chaque lettre! Mes mots qui giclent sont un torrent et on ne corrige pas la nature, elle s'en charge elle-même.
Me forcer à écrire? Pour accoucher d'une médiocrité langagière? De celle qui remplit déjà les rayons? Celle qui pue la survivance et le pognon? Ecrire n'est pas un métier, l'art n'est pas un métier. Tout comme la vie d'ailleurs. Je gagnerai la mienne sur vos mépris, dans vos ordures, mais pas trop quand même! Grand dieu non, la survie doit savoir rester à sa place.
Je saurais rester à la mienne puisque la mienne, la vôtre, c'est partout! On a plus les couilles de vivre voilà tout; et moi non plus d'ailleurs, ou juste un peu, en dilettante.

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