mercredi 20 octobre 2010

Dédales

Des rues marchandes aux cris d'encens
Qui mêlent escrocs et braves gens.
Un air qu'on siffle sous une porte,
Une paire de gifles à des joues mortes.
L'éther des plans qui se côtoient
Où point ne vibre aucune voix.
Dans cette Sigil qu'on sent frustrée
Vivent les catins qu'on vient lustrer
De nos regards sortis du noir
Et qui convoient nos âmes damnées.
Une armée de crânes sur étagères
Dans un sous-sol sombre et amer.
Et cette Dame de fer forgée
Forçant les langues à se figer,
Protège d'airain cette cité
Qui tourne en l'air la tête aux pieds.
Traverse le fleuve et bois le Styx
Et vois l'immortel qui te fixe.
Sur ta peau s'écrit ta vie
Ainsi ton nom point ne s'oublie.

Dédales de pensées et destins sombres
Dédales de mots où veillent les ombres...

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