samedi 30 octobre 2010

Folie

Folie d'un jour ou d'un matin
Si tu m'étreins je ne suis plus rien
Et face à toi mon âme d'airain
Me fait défaut, point ne revient.

Où t'étais-tu donc tapie sombre harpie?
Pour effacer le jour et me peindre de nuit?

Murmure d'ombres et cris d'effroi.
Dans les décombres de ce moi
Qui n'est plus mien et me menace,
À travers toi dans mon impasse.

À quel moment m'as-tu conduit dans ton royaume
De murs étroits où les pensées sont des fantômes?

Les lois en toi se désagrègent,
Tes prisonniers s'habillent de neige,
Et tournent en rond dans ta paroisse,
Leur seule justice est leur angoisse.

Quelle verité délivres-tu aux âmes rongées
Par des vertus que seuls devinent tes invités?

Je ne veux plus voir, ni rien savoir
De tes idées, ma dulcinée...

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