vendredi 30 novembre 2012

In Paradisium

Quelques notes de musique avec pour fond le derme diapré du cosmos, luisant de majesté.

Une constellation, on se laisse emporter,
À rêver de relier les étoiles
Dans un voyage à travers l'éternité.

On passerait d'un trou noir à l'autre
Partout notre conscience comme centre à l'infini.
Il y aurait des planètes aux passés endormis

Un double pour chaque vie que l'on n'a pas choisie,
Chaque mouvement retenu, libéré
La mort même serait une vie...

Qu'est-ce qu'il nous reste au fond?
Quelques esquisses de la totalité
Dont notre esprit se fait l'écho frustré

Face à tant de grandeur, l'homme trouve sa condition forcée: une inéluctable humilité.

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