Plus rien ne murmure sous mes pas
Pas même le pavé lézardé de fissures
Tous les sons sont partis
Vivre aux couleurs de l'azur
Seul mon coeur chante
À l'envers de mon âme
Il est le rythme du temps
Qui de moi se repaît
Plus rien ne brille que l'obscure vérité
Et les ratures d'antan incarnent la propreté
La matière exsangue, morne et sans couleur
Sous mon regard aveugle se transforme en néant
Un coeur vivant, une âme morte
Les cohortes d'humains en mouvement
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