mardi 2 août 2011

Là-bas

Dans la luminescence des étoiles s'inscrivent les lambeaux de mes rêves
Que peignent les cieux noirs aux couleurs de ma sève.
En filaments d'ambre clair illuminés par l'éther
S'effilent mes désirs s'enfuyant dans la mer...

Sur terre mon corps repose sous la dune un peu fière
De l'oued Cherrat au visage éphémère.
Là-bas, mes souvenirs prennent les vagues
Et puis s'échouent sur les algues,

Gisant là, sur le sable humide,
Si loin, bien trop loin de mes rides.

Il y a bien quelques éclats de ma voix
Dans ce Chergui murmurant sur les toits,
Des débris de jeunesse
Que le soleil caresse.

Là-bas, dans quelques rues courre encore l'ivresse
De nos coeurs éperdus que la distance blesse.

Ne peux-tu donc nous laisser partir?
Ô toi, fier pays qui nous a vu grandir?

Toujours entre deux mondes
Nous observons la mappemonde.
Ces coeurs que tu as ouvert
Ne connaissent plus de frontières
Et n'ont de cesse de rechercher ton air.

Sur ton dos j'ai grandi
Un peu étranger et tellement rabati.

je ne sais qui je suis
Depuis que je t'ai quitté depuis

Que mon enfance s'endormit
Avec les amis enfuis...

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