mercredi 15 juin 2011

Hélios

Soleil d'été couvre l'hiver
De sa clarté ivre de nuit
Qui sans un bruit annonce l'ère
Où le malheur furieux s'enfuit.

Les oiseaux chantent et l'amour pleut
Sur le visage des gens heureux
Où de tous ses feux l'astre chasse la tourmente.

Voyons Hélios, plus jamais ne te cache,
Que les hommes et les arbres
De froid n'aient plus l'envie d'être lâches
Et que ton feu remplace enfin les candélabres.

Le règne végétal dans son désir de plaire se pare de vert,
Les fruits dans les étals de ta substance se sont gorgés,
Il n'y a pas jusqu'à la mer qui ne se soit pour toi parée
Renvoyant tes photons aux quatre coins de l'univers.

Que ne ferais-tu pas sur l'âme des humains
Qui de tous temps pour toi ont joint leurs mains.
Ne sais-tu pas qu'ils sont conscients,
Qu'au soir de ta vie, tu deviendras pourvoyeur du néant?

Qu'enfin de tes vents balayant leurs espoirs
Tu souffleras sur leur tourment,
Préparant l'ère des nuits noires,
Des cendres humaines dans les cheveux du vent.

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