dimanche 1 janvier 2012

Le temps du temps

Savoir que tu existes quelque part est ce qui fait taire l'angoisse en moi.
Mes nuits ratées et mes amours de gare ne m'offrent plus aucun émoi.

Tu es vivante et je suis mort déjà,
Parti au loin mais revenu cent fois.

Ton corps de femme à l'humeur si féline
A déchiré mon coeur un soir de bruine.
Ta grâce silencieuse s'imprime su ma rétine,
Mon âme s'ébroue puis à ton coeur s'incline.

Bien sûr je fus avant de t'être
Ce n'était qu'abus et vil paraître.
Maintenant je le sais, j'en suis conscient,
Mon amour c'est toi le temps du temps.