jeudi 28 janvier 2010

Nos sources

J'ai de la poésie dans la tête qui fuit dans mon sillage lorsque je trace mon sillon dans la rue tranquille.

C'est des petites bulles qui s'échappent lentement et que les enfants regardent fascinés.

C'est une odeur aussi que les passants hument en se retournant, désireux d'en trouver la source.

Elle est mon ombre nuit comme jour. Elle est mon double à qui je parle, à qui je chante.

Le ciel, ce grand collectionneur de rêve se plait à l' attraper au vol avant qu'elle ne quitte la terre pour l'univers: la poésie.

Je peux la voir dans la teinte des nuages qui filent comme des tramways sans destination précise.

L'amour est un mélange et ma poésie fluviatile se laisse aller de lits en ciels.

Un jour peut-être nous croiserons-nous, et nos regards laisseront échapper cette lumière triste qu'ont les âmes qui aiment en silence, les âmes qui errent solitaires.

Un jour ta poésie sera mienne et s'échappera de nos deux bouches accolées.

Un jour, la poésie...