La liberté se gagne dans le deuil. La liberté absolue est une idée, comme la mort, elle est le royaume du possible, du potentiel, du "tu pourrais être, tu pourrais avoir". Mais en étant libre tu n'as et n'es rien.
Cependant pour l'homme vivant, ce néant n'est qu'une idée, un horizon infrangible. Pour celui-là, être libre c'est se dépouiller (c'est à dire avancer en direction de l'horizon mentionné), encore et encore, jusqu'à ce qu'il ne reste qu'une chose dont on ne sait ce qu'elle est. Mais il reste toujours quelque chose à ôter: l'amour, l'amitié, l'espoir, l'avenir...
Qu'es-tu toi, homme minimal, homme du dépouillement, nomade de l'humanité?
Peut-on être prisonnier de la liberté? Es-tu plus libre en ton for intérieur que tous les autres?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire